06.05.2021

 « Dilemme pour historiens … » !

Comment commémorer Napoléon lors du bicentenaire de sa mort ? Simplement commémorer ou célébrer ? Que faut-il célébrer, qu’est-ce qu’il vaut mieux ne pas commémorer ?

Il faut trouver « le ton juste », c’est-à-dire, comme il est d’usage dans ces cas-là, l’on va se contenter de mi-vérités. Il faut savoir que dans maints pays de l’Union européenne certaines commémorations sont imposées. Le principe de la commémoration est une astuce purement politicienne.

Il est donc compréhensible que dans ces conditions l’on ne va parler de l’esclavage que Napoléon a rétabli en 1802, ni de son code civil qui assujettit la femme mariée à l’autorité du mari.

Bref, l’on va se contenter d’élogier son « génie militaire », tout en oubliant à l’occasion le bilan humain colossal de ses guerres. C’était « pour la bonne cause », la défense de France, selon les historiens « faits maison », même s’il fallait aller à Moscou !

L’ennemi de l’histoire n’est pas seulement la vérité tue à dessein, mais surtout « la vérité revisionnée » !

Edouard Kutten