03.02.2021

Selon la tradition !?

A force de vouloir faire d’A. Navalny le nouveau « héros de la démocratie », osant braver le « despote » Poutine, maints médias occidentaux ont oublié quelques épisodes de la vie du « leader de l’opposition » en Russie.

Ainsi Navalny fut-il exclu en 2007 du parti centre gauche « Iabloko » à cause de ses activités nationalistes. Navalny créa le mouvement populaire « Narod » (Le Peuple) dans lequel se retrouvaient beaucoup de ces ultras. Navalny a soutenu l’intervention militaire russe en Géorgie. Il a soutenu publiquement les groupes nationalistes et populistes.

La loyauté ne fut jamais l’un de ses côtés forts, il a provoqué des scissions dès que les choses ne tournaient pas à son avantage. En 2018 il a refusé de coopérer avec les autres opposants à Poutine et s’est déclaré lui-même le « principal candidat » contre Poutine.

Il a toujours navigué à vue entre nationalisme et populisme. Il en a livré la meilleure preuve en déclarant que s’il devenait président de la Fédération russe, la Crimée resterait une partie de la Russie. Cette déclaration ne dérangea pourtant en rien ses « promoteurs » au sein de l’Union européenne.

Le principal enjeu politique était d’avoir recruté un « opposant » à Poutine ! Mais c’est ce dernier dont l’Union européenne a désespérément besoin pour livrer le vaccin russe « Spoutnik V » pour braver le manque évident de vaccins contre le Covid-19 dû à des bavures dans la gestion de la crise sanitaire !

                                                                       Edouard Kutten