21.03.2023

 « Une date aux oubliettes ! »

Le 14 février 2003 est une date dont les milieux politiques de l’OTAN n’aiment pas se souvenir. Même la France « actuelle » préfère ne pas trop remuer ce « passé récent ».

Georges W. Bush, président des Etats-Unis d’Amérique, après des élections plus que contestées, a accusé sans preuves réelles l’Irak de posséder des armes de destruction chimiques. La CIA avait lancé des informations défectueuses selon lesquelles il y aurait eu un lien entre Hussein et Al-Qaïda. Une « chimère » qui influencera les conseillers néo-conservateurs autours de Bush. Colin Powell, secrétaire aux Affaires étrangères, s’est fait avoir en brandissant le 5 février 2003 à l’ONU une fiole d’Anthrax qui devait prouver que Hussein produisait des armes chimiques. Powell regrettera officiellement plus tard son geste avouant avoir été dupé par les « faucons » de la Maison blanche et du Pentagone.

La guerre en Irak sera déclenchée sans l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU et en violation de la Charte du droit international. Les soi-disant défenseurs de la démocratie et du droit international se sont tus, à l’exception de la France qui a refusé d’entrer en guerre en Irak.

En ces temps de guerre en Ukraine, ce n’est pas le moment de révéler les erreurs otaniennes du passé car il a été prouvé que l’engagement américain en Irak fut une erreur fumiste.

Mais les défenseurs du « monde libre » ne sont plus à une erreur près, les révisionnistes de l’histoire vont faire de leur mieux pour « rectifier le tir » !

Edouard Kutten